Tu n’arrives pas à perdre du poids? Découvre ce qu’il faut faire

Si tu souhaites perdre du poids et que tu fais appel à un nutritionniste, diététicien ou coach, tu risques d’avoir ces grandes directives :

  1. Avoir un plan alimentaire : On te donnera un régime à suivre.
  2. Faire de l’exercice : Tu devras bouger, peut-être avec un programme d’exercices.
  3. Liste les bons et mauvais aliments : On te fournira une liste de ce que tu peux ou ne peux pas manger.
  4. Faire preuve de volonté : On te dira de faire preuve de volonté, ce qui déterminera ta réussite
  5. Jugement personnel : Si tu fais un écart, tu te jugeras et tu penseras manquer de volonté.

Tu seras dans un schéma alimentaire pour un temps donné et après ? La vie continue.

Nos occupations quotidiennes avec leur lot de stress… On se retrouve souvent à manger comme on peut. Et petit à petit, le poids revient.

On se dit : « Allez, je vais reperdre les 2 kilos que j’ai repris… » On les perd, mais vient ensuite les vacances et on en reprend 2. C’est la rentrée, on remet ça à plus tard.

Et on sent bien que nos pantalons nous serrent de plus en plus. Et puis on reprend du poids encore et encore…

Certaines personnes arrivent à se maintenir, mais elles vivent dans un stress constant lié à la balance.

Nous avions l’obsession de perdre du poids, maintenant l’obsession de ne pas le reprendre.

Pourquoi sommes-nous bloqués dans ce schéma voué à l’échec ?

C’est à cause des cinq hypothèses sur lesquelles reposent ces méthodes.

Hypothèse n°1 : la perte de poids ne se produit que si nous mangeons moins et faisons plus d’exercice

Cette approche traditionnelle suggère que pour perdre du poids, il est essentiel de consommer moins de calories tout en augmentant la dépense énergétique par le biais de l’exercice.

Cependant, cette perspective ne prend pas en compte les nombreux facteurs qui influencent le métabolisme individuel, tels que la génétique, le stress et les habitudes de vie.

De plus, elle peut conduire à une relation malsaine avec la nourriture et l’exercice, où la restriction et l’effort physique excessif deviennent des sources de stress plutôt que des éléments d’un mode de vie équilibré.

Ce qu’il est important de savoir :

  • Chaque être humain brûle des calories à un rythme différent en fonction de sa morphologie et de son métabolisme.
  • Le métabolisme est influencé par le stress, il est donc important de ne pas trop stresser son corps.
  • Les ratios de lipides et de glucides dans l’alimentation auront un impact sur la perte de poids, car en fonction de ses caractéristiques métaboliques, on aura plus ou moins de facilité à utiliser les glucides ou les lipides.
  • En se restreignant trop, on va créer un stress physiologique qui est négatif pour le corps.
  • La combustion des calories est affectée par les niveaux d’insuline, il est donc important de savoir la réguler par notre alimentation.

Et la liste est longue…

On peut donc comprendre, à partir de cette liste, que pour réussir sa perte de poids, il est essentiel d’élargir nos perspectives et de prendre en compte les multiples subtilités de notre corps et de son fonctionnement.

Hypothèse n°2 : La perte de poids est une histoire de volonté… si tu n’y arrives pas alors c’est que tu n’en as pas assez. FAUX !

Le fameux « il suffit de ne pas manger trop »… Merci pour l’info !! Mais bien entendu, ce n’est pas une question de volonté en tant que telle.

Si tu crois que tu n’arrives pas à maigrir à cause de ton manque de volonté, dis-toi que c’est une fausse croyance. Bien souvent, nous n’arrivons pas à perdre du poids à cause du « trop ». Trop de quoi ? Trop de tout.

Et pourquoi mangeons-nous toujours un peu trop ?

  • Nous n’avons plus l’habitude d’écouter nos signaux de faim.
  • Nous confondons plaisir avec quantité plutôt qu’avec goût et saveur.
  • Nous mangeons trop vite et nos signaux de satiété n’ont pas le temps d’atteindre notre cerveau.
  • Nous nous tournons vers la nourriture pour gérer nos émotions.
  • Nous mangeons à l’encontre de notre métabolisme, ce qui augmente nos envies de manger.
  • Et la liste continue…

Nous ne pourrons jamais lutter contre notre poids à coups de volonté. Il y a trop de facteurs extérieurs qui nous poussent à craquer, créant culpabilité et frustration.

Il est essentiel de réapprendre à se connecter à notre corps.

Hypothèse n°3 : Il y a les bons… et les mauvais aliments

Lors de mes séances de coaching, je le dis souvent : la nourriture n’a pas de morale. Les aliments ne sont ni bons ni mauvais en eux-mêmes ; c’est notre perception et notre jugement qui leur attribuent ces valeurs. Paradoxalement, les aliments que nous jugeons « mauvais » sont souvent ceux que nous trouvons les plus délicieux ! Riches en saveurs et en textures, ils éveillent nos papilles et nous procurent un plaisir immédiat. Imagine la confusion pour notre cerveau… Ces aliments sont censés être mauvais, pourtant, j’adore les manger !

Cette contradiction crée un conflit interne où le plaisir de manger est entaché par la culpabilité. Il est temps de briser ce schéma et de réapprendre à apprécier ces aliments sans culpabilité. Cela implique de changer notre relation avec la nourriture, de comprendre que chaque aliment peut avoir sa place dans une alimentation équilibrée, et de se libérer des jugements moraux qui nous empêchent de savourer pleinement nos repas.

En adoptant une approche plus bienveillante et consciente, nous pouvons redécouvrir le plaisir de manger sans nous sentir coupables, tout en respectant les besoins de notre corps.

Hypothèse n°4 : Il suffit de changer ses habitudes alimentaires, ou encore le rééquilibrage alimentaire

Changer ses habitudes alimentaires peut sembler être une bonne chose à première vue, mais c’est en réalité un faux ami ! Une solution qui semble efficace mais qui peut nous mener sur le mauvais chemin.

Par exemple, si je te dis de choisir des pâtes complètes au lieu de pâtes blanches, ça te parait une bonne idée, n’est-ce pas ?

Ou encore beaucoup de personnes disent, je ne fais pas régimes , je fais un rééquilibrage alimentaire.

Mais cela ne change pas le fond de notre comportement alimentaire ! et donc ca ne changera rien à ta perte de poids.

Ce qui est vraiment important, c’est de changer nos réflexes psycho-alimentaires. C’est en modifiant nos habitudes mentales liées à l’alimentation que nous pouvons espérer des résultats durables.

Voici quelques exemples de réflexes psycho-alimentaires que nous pouvons adopter et qui peuvent réellement influencer notre relation avec la nourriture :

  1. Manger en réponse aux émotions : Par exemple, tu manges des aliments réconfortants lorsque tu te sens stressé, triste ou ennuyé.
  2. Finir systématiquement son assiette : Peu importe la taille des portions, le réflexe de finir ton assiette même quand tu n’as plus faim peut conduire à la suralimentation.
  3. Grignoter devant la télévision : Associer les moments de détente ou de distraction, comme regarder la télévision, à grignoter.
  4. Manger par habitude, pas par faim : Manger dans certaines situations, même si tu n’as pas vraiment faim, simplement parce que c’est une habitude.
  5. Récompenses alimentaires : Utiliser la nourriture comme récompense après une journée difficile ou une bonne.
  6. Manger rapidement : Ne pas prendre le temps de savourer les repas, ce qui peut empêcher les signaux de satiété de se manifester pleinement.
  7. Aliments réconfortants : Se tourner systématiquement vers certains types d’aliments (comme le chocolat ou les chips) pour se réconforter.
  8. Manger en réponse aux stimuli externes : Par exemple, l’odeur de la nourriture fraîchement préparée ou la vue d’aliments appétissants peut déclencher l’envie de manger, même sans faim réelle.
  9. Portions automatiques : Servir automatiquement des portions généreuses sans évaluer ton niveau de faim.
  10. Alimentation distraite : Manger en étant distrait par d’autres activités, comme le travail ou les jeux, ce qui peut conduire à consommer plus sans en être conscient.

En travaillant sur ces réflexes, il est possible de développer une relation plus saine et consciente avec la nourriture. Tu as d’ailleurs peut-être reconnu certains de ces réflexes dans tes habitudes ?

Hypothèse n°5 : La balance dicte notre motivation !

Dans mon coaching, je dis toujours aux membres : « La balance, tu t’en balances ! C’est moi qui voit si le poids baisse normalement et toi, concentre-toi plutôt sur ton alimentation et ton bien-être »

Regardons la réalité en face : si tu vois ton poids baisser, c’est la joie. Mais si ça ne bouge pas… alors c’est la déception et tu te demandes ce que tu as mal fait, n’est-ce pas ?

Le résultat affiché sur la balance déclenche des émotions, mais ces émotions reposent sur des éléments non scientifiques. Le poids indiqué est influencé par tant de facteurs autres que la masse grasse, comme l’eau ou l’énergie stockée dans le foie, qu’y accorder trop d’importance peut être source de démotivation et d’échec !

Alors oui, bien sûr, il est important que la balance baisse, mais il est essentiel de prendre du recul et d’avoir des objectifs réalistes et basés sur la science.

Si nous voulons perdre du poids, il faut l’aborder différemment, sans se laisser manipuler par de fausses croyances et hypothèses erronées.

Voyons justement cinq points clés que je mets en place dans mes coachings pour permettre une perte de poids durable et saine.

Point Clé N°1 : Pas de méthode pour tous, mais une alimentation pour toi

Il est essentiel de comprendre que chaque personne est unique et qu’il n’existe pas de méthode universelle pour bien manger. Il est crucial de manger selon tes caractéristiques morpho-métaboliques. Cela signifie adapter ton alimentation en fonction de ta morphologie, de ton métabolisme et de tes besoins individuels.

Manger de manière équilibrée, en assurant un bon ratio lipides/glucides, est vital pour ne pas stresser ton corps. Lorsque ton corps reçoit les nutriments dont il a besoin de manière équilibrée, il fonctionne de manière optimale. Cela diminue mécaniquement les envies de manger excessivement, car ton corps se sent nourri et satisfait.

Adopter une alimentation personnalisée permet non seulement de mieux répondre aux besoins de ton corps, mais aussi de créer un sentiment de bien-être global. Cela implique de choisir les bons aliments en bonnes quantités et de les consommer de manière à soutenir ton métabolisme et à réduire les tensions internes.

Point Clé N°2 : Te reconnecter aux sensations de ton corps

Souvent, nous mangeons par réflexe, pour gérer nos émotions, sans vraiment réfléchir, et cela nous fait perdre le contact avec nos sensations corporelles. Il est temps de changer cela !

🌟 Comprendre et reconnaître la faim : Apprendre à distinguer la véritable faim des envies de manger émotionnelles. Cela te permet de mieux répondre aux besoins réels de ton corps.

🌟 Se reconnecter à notre satiété : Apprendre à écouter les signaux de satiété que ton corps t’envoie. Cela t’aidera à arrêter de manger lorsque tu es satisfait, pas lorsque tu es trop plein.

🌟 Retrouver nos sensations physiologiques : Ressentir les sensations de digestion après les repas est crucial. Cela signifie prendre conscience si l’on a trop mangé, pas assez, ou si l’on se sent simplement bien. Cette prise de conscience permet de faire des choix alimentaires plus éclairés.

🌟 Se réapproprier nos repas : Avoir envie et donner du sens à nos repas. Apprécier nos repas qui nourrissent non seulement notre corps, mais aussi notre esprit et même nos émotions! Cela permet de transformer la relation que nous avons avec la nourriture.

💪 Ressens, reconnecte, régénère : te reconnecter à ton corps et à tes sensations de faim, c’est la base incontournable. Pas question de faire l’impasse ! 🚀

Point Clé N°3 : Stop à la mentalité de régime, passe à l’état d’esprit de bien-être

L’état d’esprit des régimes nous enferme dans une prison mentale où le chiffre sur la balance devient notre seul juge. Nous classons les aliments en « bons » ou « mauvais », ce qui mène inévitablement à la frustration et à la culpabilité.

Mais il est temps de briser ces chaînes et d’adopter un état d’esprit de bien-être. Ce changement mental nous permet de développer la bienveillance et le respect de notre corps. Notre objectif devient alors de nous sentir bien dans notre peau, et non de répondre à des standards arbitraires.

Nous avons le droit de nous sentir bien, de nous aimer tels que nous sommes, et de mettre fin au syndrome de l’imposteur qui nous fait croire que le bien-être n’est pas fait pour nous. Se sentir bien dans son corps, en forme et épanoui est à la portée de tous.

Cassons la mentalité de régime et embrassons une vie de bien-être, où chaque jour est une nouvelle opportunité de se sentir mieux, d’être mieux, et de vivre mieux.

Point Clé N°4 : Tu ne peux pas toujours être à fond !

Beaucoup imaginent qu’il suffit de démarrer et de perdre du poids en ligne droite, sans relâche. Mais la réalité est différente.

Et cela mérite qu’on s’y attarde un peu plus. Perdre du poids demande une résilience alimentaire. Il ne s’agit pas seulement de suivre un régime pendant quelques semaines ou quelques mois, mais d’adopter des principes durables pour toute la vie.

La résilience alimentaire est d’accepter que certains jours seront plus difficiles que d’autres, et que ce n’est pas grave de ne pas être à 100% tout le temps. L’important est de garder en tête des principes alimentaires et de les adapter à notre vie quotidienne.

Pour cela, il faut une alimentation qui non seulement nous aide à perdre du poids, mais qui est aussi adaptable et soutenable à long terme. Il est crucial de comprendre que le changement durable vient de la persévérance et de l’adaptation.

Sans cette approche réaliste et flexible, le risque est de tomber dans le piège du yoyo : perdre du poids pour ensuite le reprendre. L’objectif est de créer un mode de vie qui nous permette de rester en bonne santé et de nous sentir bien, sans pression ni culpabilité.

C’est vraiment cela que je mets en œuvre dans le coaching.

Construire une approche équilibrée, où chaque petit pas compte et où chaque effort est valorisé. Pas question de viser la perfection, mais bien de viser le bien-être durable et la résilience.

Point Clé N°5 : Apprendre pour être autonome

Il est essentiel de comprendre que suivre des régimes ou acheter des plats préparés peut être une solution temporaire, mais à long terme, l’autonomie est la clé du succès. En fin de compte, nous nous retrouvons toujours seuls face à notre assiette. Il est donc crucial de savoir préparer soi-même des repas simples, rapides et équilibrés.

Cela signifie comprendre les principes d’une alimentation équilibrée et métabolique. Notamment, savoir quels aliments choisir, comment les combiner pour obtenir un repas à la fois délicieux et bénéfique pour son corps, tout en y consacrant un minimum de temps et d’efforts.

En sachant comment préparer ses repas pour maintenir sa perte de poids, nous nous libérons du cycle des régimes et pouvons faire des choix éclairés pour notre santé et notre bien-être. Nous pouvons maintenir une alimentation saine et équilibrée, même avec les aléas de la vie ou des situations imprévues.

 

Pour conclure :

Il est temps de dire adieu aux anciennes méthodes qui ne fonctionnent pas sur le long terme, car la perte de poids ne devrait pas être une quête de perfection ni une lutte constante contre soi-même.  En adoptant une approche personnalisée, en se reconnectant à ses sensations corporelles, et en cultivant un état d’esprit de bien-être, nous pouvons transformer notre relation avec la nourriture et notre corps.

Métaboliquement
Olivier